Des années ont passé, depuis que je suis partie
Attraper mes rêves, comme des papillons.
Beaucoup se sont brûlés, certains ont fui,
Quelques uns restent encore loin à l’horizon.
Mais courant vers eux, à perdre haleine,
J’ai appris de la tiédeur des larmes
De la tristesse voilée par un sourire
Du bonheur blessé.
Ce que l’on ne peut guérir, ce qui reste,
Qui est venu à bout de l’arrogante jeunesse,
De désillusions en sacrifices,
Ne peut arracher l’espoir à la vie.
Aussi triste soit-elle, aussi douloureuse soit-elle.
Je continue à croire,
En balayant les morceaux de ces rêves perdus
Que la tragédie qui les hante
Ne m’empêchera pas de créer une étincelle
Dans le néant de mon histoire,
Une minuscule étoile dans l’obscurité
Pour que je puisse faire encore un autre pas.